>> Message de M. le Maire, Georges ROSSO aux riverains de l'Avenue de St Roch :
"Cette nuit, samedi 28 décembre à l’aube, une jeune femme a perdu la vie dans un grave accident de la route sur le territoire de notre commune alors qu’elle sortait de la discothèque VIP. D’autres blessés sont à déplorer. Les premiers éléments de l’enquête des services de gendarmerie (qui m’ont alerté dans la nuit) laissent apparaître que l’accident ne serait pas lié à l’alcoolémie. Mes premières pensées vont vers la famille de la victime et ses proches.
Je suis bouleversé et sous le choc mais surtout en colère car ce drame vient s’ajouter à une trop longue liste de faits graves liés à cet établissement privé, le VIP.
Cette nuit, outre l’accident mortel, des personnes en lien avec la discothèque ont bloqué la rue où se trouve l’établissement et ont tiré des coups de feu en l’air.
Je viens d’écrire une lettre au Ministre de l’Intérieur, Monsieur Christophe CASTANER pour lui faire part de la situation en lui demandant de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour la fermeture administrative et définitive de cet établissement qui pourrit la vie du quartier.
Vous en trouverez la copie ci-joint pour information.
Comme vous le savez, je partage votre exaspération et votre colère.
Malheureusement, je n’ai pas le pouvoir de fermer cet établissement mais je m’emploie avec force pour tout mettre en œuvre pour le faire.
J’ai besoin de votre soutien pour cela.
Si vous engagez des actions comme une pétition, je vous encourage à la faire à l’attention du Préfet de Police et de M. le Ministre de l’Intérieur avec la mention « sous couvert de Georges ROSSO, Maire du Rove », puis de m’adresser les pétitions en mairie afin que je les transmette au Préfet et au Ministre de l’Intérieur. Cela aura plus de force."
>> Message de M. le Maire, Georges ROSSO au Ministre de l'Intérieur :
"Monsieur le Ministre,
Cette nuit, samedi 28 décembre à l’aube, une jeune femme a perdu la vie dans un grave accident de la route sur le territoire de ma commune alors qu’elle sortait d’une discothèque (le VIP, avenue de St Roch, 13740 Le Rove). D’autres blessés sont à déplorer. Les premiers éléments de l’enquête des services de gendarmerie (qui m’ont alerté dans la nuit) laissent apparaître que l’accident ne serait pas lié à l’alcoolémie. Mes premières pensées vont vers la famille de la victime et ses proches.
Je suis bouleversé et sous le choc mais surtout en colère car ce drame vient s’ajouter à une trop longue liste de faits graves liés à cet établissement privé, le VIP.
Cette nuit, outre l’accident mortel, des personnes en lien avec la discothèque ont bloqué la rue où se trouve l’établissement et ont tiré des coups de feu en l’air.
Dans une lettre en date du 24 octobre 2019 adressée au Préfet de Police des Bouches-du-Rhône, M. Olivier de Mazières, (et qui avait été transmise en copie à monsieur le Sous-préfet d’Istres, à M. le Procureur de la République et à M. le Commandant de Brigade de la gendarmerie de Carry-le-Rouet), je demandais à monsieur le Préfet de prendre un arrêté définitif de fermeture administrative de cet établissement. Vous en trouverez une copie ci-jointe pour information.
La discothèque VIP est responsable depuis son ouverture de faits gravissimes liés aux activités et à la clientèle de l’établissement : faits de violences aggravées avec arme dont kalachnikov, vols, nuisances sonores, bagarres, stationnement anarchique, dégradations, accidents mortels de la route, intimidations...
Comme je l’ai déjà écrit, la situation est gravissime. Elle m’inquiète au plus haut point. Les riverains de l’avenue de St Roch et des lotissements voisins (La Tramontane, La Garrigue, Le Clauri) sont sous le choc, exaspérés et excédés par cette situation. La colère est grande et je la partage pleinement. Je suis en possession d’une pétition de plusieurs dizaines de familles exprimant leur ras-le-bol légitime. En ma qualité de Maire, je soutiens avec force l’action des habitants.
Monsieur le Ministre, je vous ai rencontré lorsque vous étiez Maire de Forcalquier.
Je sais que vous connaissez parfaitement l’inquiétude des maires en pareille circonstance et notre exaspération face à l’inaction ou à la lenteur des pouvoirs publics. Nous, Maires, sommes impuissants et n’avons pas le pouvoir de fermer un établissement débit de boissons. Les services de gendarmerie avec qui je suis en contact permanent interviennent souvent sur cet établissement. Ils ont en leur possession, comme ma police municipale, une longue liste de faits aggravés liés à cet établissement.
Mais, combien de morts ? Combien de faits de violences ? Combien de nuisances allons-nous encore subir avec ma population de la part de cet établissement avant que cette situation ne cesse ??
J’en appelle à votre autorité, monsieur le Ministre, pour que, devant la recrudescence et l’extrême gravité des dizaines de faits relevés depuis l’ouverture de l’établissement et face à la situation actuelle, vous fassiez le nécessaire pour que soit pris, sans délai, un arrêté définitif de fermeture administrative de cet établissement. Il en va de la sécurité et de la tranquillité de mes administrés et de l’intérêt de ma commune.
Dans l’attente de vous lire, je vous prie de recevoir, Monsieur le Ministre, l’assurance de mes sentiments distingués."